OSTEOPATHIE VILLERAY MONTREAL

L’ostéopathie au coeur de Montréal, Villeray.

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4 mars 2023
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Bébé et sa tête plate

Depuis que bébé doit dormir sur le dos, ceux qui sont atteints de plagiocéphalie (tête plate) sont très nombreux. Au cours de la dernière année, les orthèses crâniennes (casques) couvertes par la RAMQ ont coûté plus de 1,3 million, a appris La Presse. Un record quand on regarde les cinq dernières années. Pour éviter le port de l’orthèse, le dépistage de la plagiocéphalie doit se faire très tôt. Et les parents doivent être mieux informés.

L’importance d’agir rapidement

Quand Kaouther Mestiri a donné naissance à son fils Yacine, il y a près de deux ans, à l’hôpital Royal Victoria, elle n’avait jamais entendu parler de plagiocéphalie ou de torticolis du nouveau-né.

« Mon fils a eu un torticolis à la naissance et la tête aplatie. On m’a dit que c’était à cause de sa position dans mon utérus. Mais ensuite, on m’a dit que c’était lors de la poussée à l’accouchement, qui a fini en césarienne d’urgence. J’ai eu l’impression que c’était de ma faute. C’était un gros bébé et moi, je suis petite », raconte-t-elle. Son fils a commencé des traitements en physiothérapie à un mois et demi et les a suivis durant un an. Parallèlement, il a porté le casque de l’âge de 3 à 9 mois. « Aujourd’hui, je suis satisfaite d’avoir fait tout cela rapidement », dit-elle.

Les experts interrogés sont unanimes : il n’y a pas assez de prévention et les parents sont peu ou pas informés sur la plagiocéphalie et les torticolis qui y sont associés. « Lorsque j’en parle aux parents, c’est souvent la première fois qu’ils en entendent parler », note le pédiatre Denis Leduc, directeur des services pédiatriques de la pouponnière à l’hôpital Royal Victoria.

C’est pourtant bien avant la naissance que les parents devraient être informés, notamment lors des cours prénataux, estime la pédiatre Marie-Danielle Boucher, du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, à Québec.

POURQUOI AUTANT DE BÉBÉS SONT-ILS TOUCHÉS par la tête plate ?

Comme les nouveau-nés passent plus de 15 heures à dormir sur le dos sur une surface dure, que leur crâne est mou et très malléable, la tête s’aplatit facilement, surtout d’un côté. Le bébé développe alors une préférence pour un côté. Ce qui entraîne une plagiocéphalie positionnelle, le syndrome le plus commun de la tête plate.

« La grande majorité des parents me disent que c’est entre 4 et 8 semaines qu’ils se sont aperçus que la tête de leur bébé s’était aplatie. Mais il y a une prévention à faire justement pour empêcher que ça se développe entre 4 et 8 semaines. »

– Marie-Danielle Boucher, pédiatre

La plagiocéphalie peut aussi être causée par un torticolis à la naissance.

LES SIGNES D’UNE PLAGIOCÉPHALIE (tête plate chez le bébé)

Le premier élément à observer est l’alignement des oreilles. Une asymétrie est généralement signe d’une plagiocéphalie. Les professionnels encouragent les parents à faire cette vérification. « Quand on regarde la tête du bébé de haut, on peut voir qu’une oreille sera plus avancée », explique Jean-Pierre Farmer, neurochirurgien, chef du département de chirurgie pédiatrique à l’Université McGill et chirurgien en chef à l’Hôpital de Montréal pour enfants.

Quand c’est plus prononcé, « du côté aplati, on verra que le profil de la joue sera plus avancé et le front, plus bombé », ajoute-t-il. Un oeil peut aussi être plus petit que l’autre. Mais la déformation est seulement esthétique. « On n’a pas d’évidence scientifique probante que la plagiocéphalie puisse causer des problèmes neurologiques », soutient le pédiatre Denis Leduc.

AGIR AVANT 4 MOIS

« Si on voit les bébés avant 4 mois, la plupart du temps, on est capable d’éviter le casque. Car c’est entre 0 et 6 mois que le crâne va le plus bouger. L’enfant passe tellement de temps sur le dos entre 0 et 4 mois que c’est à ce moment qu’il y a le plus de déformation », explique Christine Montminy, physiothérapeute au CHU Sainte-Justine. « Après l’âge de 6 à 9 mois, la manipulation est plus difficile, car les sutures du crâne se ferment », ajoute le DJean-Pierre Farmer.

D’ailleurs, depuis quelques années, les pédiatres envoient ces enfants de plus en plus tôt en physiothérapie et disent de moins en moins que « ça passera tout seul ». « Avant, on les voyait vers 8, 10 mois, maintenant, on les reçoit en moyenne autour de 2, 3 mois. Ça aide beaucoup », précise Isabelle Gagnon, physiothérapeute et chercheuse à l’Hôpital de Montréal pour enfants.

LES TORTICOLIS

Le torticolis, soit une inégalité des muscles du cou, est souvent associé à une plagiocéphalie. Il peut en être la cause ou la conséquence. Tant que le torticolis n’est pas traité par un physiothérapeute, la tête plate ne pourra pas être corrigée. « Notre problème, c’est qu’il y en a de plus en plus. Si le torticolis n’est pas diagnostiqué, c’est sûr que l’enfant aura toujours la même position », explique la pédiatre Marie-Danielle Boucher.

Un bébé avec un torticolis n’arrivera pas à tourner complètement son cou d’un côté comme de l’autre. « Même si on fait une rotation avec sa tête, elle reviendra toujours vers le même côté, car le muscle n’est pas assez étiré. Il faut aider à étirer le muscle », explique la pédiatre, précisant que ce type de torticolis n’est pas douloureux pour le bébé.

NÉCESSAIRE, L’ORTHÈSE CRÂNIENNE ?

L’orthèse crânienne (casque) est créée sur mesure pour la tête de chaque bébé afin d’en corriger la forme et corriger la tête plate. Par rapport aux cinq dernières années, c’est en 2016-2017 qu’il y a eu le plus grand nombre de casques confectionnés couverts par la RAMQ. Pourtant, « les preuves scientifiques montrent que les exercices de positionnement sont équivalents au casque pour la plupart des bébés. Sauf quand on les voit tard, que c’est plus grave ou que les parents, à cause de leur situation, ne peuvent pas ou n’ont pas le temps de faire les exercices de positionnement », explique Isabelle Gagnon.

Idéalement, le bébé devrait porter le casque entre les âges de 5 et 7 mois, soit quand il est capable de s’asseoir et que sa tête grossit rapidement. « Le casque est généralement porté durant trois mois, 23 h sur 24 h, auxquels on ajoute un mois supplémentaire juste la nuit, précise la pédiatre Marie-Danielle Boucher. Mais la majorité des parents font un effort fou pour l’éviter. Ils écoutent la physio et l’ostéo. Il y en a qui se réveillent la nuit pour changer la position de leur bébé auquel on évite la tête plate », dit-elle.

En chiffres

De 50 % à 70 %

Estimation du pourcentage de diminution des cas de mort subite du nourrisson depuis la campagne « Dodo sur le dos », lancée par Santé Canada en 1999.

2211

Nombre d’orthèses crâniennes conçues dans le système public en 2016-2017. C’est le chiffre le plus élevé des cinq dernières années (d’avril 2016 à avril 2017).

594,63 $

Coût moyen de l’orthèse crânienne dans le système public, couvert par la RAMQ (d’avril 2016 à avril 2017)

Source : RAMQ, Société canadienne de pédiatrie

Prévenir et corriger

« On voit des tonnes de bébé a tête plate [qui ont des problèmes de plagiocéphalie], il y a donc encore un travail à faire au niveau du positionnement dès la naissance et du travail de détection », soutient Isabelle Gagnon, physiothérapeute et chercheuse à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Voici cinq astuces pour prévenir et corriger une plagiocéphalie.

SUR LE VENTRE de bébé ca évite la tête plate

« Dès que le cordon ombilical est tombé, on recommande de mettre bébé sur le ventre autant que possible durant les périodes d’éveil, sous supervision, pour étirer les muscles du cou et prévenir la plagiocéphalie », explique le pédiatre Denis Leduc. Même si ce n’est pas la position préférée des bébés, au début, quelques secondes, plusieurs fois par jour, suffisent. L’enfant finira par s’habituer, assure Christine Montminy, physiothérapeute au CHU Sainte-Justine, et on pourra graduellement le laisser plus longtemps sur le ventre. Pour les siestes, on peut aussi faire dormir le bébé sur nous, sur le ventre, suggère Isabelle Gagnon.

VARIER LES POSITIONS pour prévenir la tête plate de bébé

Pour prévenir la plagiocéphalie, il est recommandé de changer régulièrement la position du bébé. Entre le siège d’auto et la poussette, le bébé passe beaucoup de temps dans la même position. « On conseille de les laisser le moins longtemps possible dans ces sièges », dit Christine Montminy. Elle recommande entre autres l’utilisation du porte-bébé ventral. Au moment de coucher bébé, on peut le déposer la tête au pied du lit, puis alterner le lendemain en plaçant la tête du côté opposé, pour éviter qu’il regarde toujours du même côté. Même chose lors du changement de couche. On peut accrocher des jouets ou coller des images vers le côté où il regarde le moins.

ATTENTION AUX BRAS !

Quand nous berçons notre bébé, sa tête placée dans le pli de notre coude, son crâne mou se retrouve alors contre une surface dure, ce qui peut favoriser un aplatissement de la tête. Durant les premiers mois, mieux vaut placer un petit coussin ou une couverture légère pliée en quatre au creux de nos bras, sous le bébé, conseille l’ostéopathe et physiothérapeute Sylvie Lessard.

LA POSITION DE CÔTÉ

Lorsque le bébé est éveillé et sur le dos, sous supervision, on peut mettre un petit coussin sous son dos pour qu’il soit légèrement de côté. Si le bébé a moins de 4 mois et la tête légèrement aplatie, on peut le placer de côté (sur le côté non aplati), dans un angle de 45 degrés, entre deux rouleaux ou coussins qui l’empêchent de tourner sur le dos ou sur le ventre. Toujours sous supervision. Après l’âge de 4 mois, c’est plus difficile, car l’enfant commence à bouger, explique Sylvie Lessard.

COUSSIN ERGONOMIQUE pour la tête plate de bébé

Quand le nourrisson est éveillé et sur le dos, sur son tapis d’éveil, par exemple, on peut utiliser un coussin ergonomique avec un creux au milieu ou encore un bonnet de repositionnement de la tête, pour éviter que la tête repose toujours sur une surface dure, suggère Christine Montminy, qui utilise ce type de coussin en physiothérapie au CHU Sainte-Justine.

article complètement copié sur lapresse

8 janvier 2023
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Ostéopathie : Vue de l’intérieur.

Vidéo fascia ostéopathie sur YouTube de l’activité des fascias lorsqu’un ostéopathe travail une cicatrice

 

Les cicatrices, qu’elles soient le résultat d’une blessure, d’une chirurgie ou d’une maladie, peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Au-delà de l’aspect esthétique vue sur la vidéo fascia, elles peuvent entraîner des douleurs, des démangeaisons et des restrictions de mouvement, surtout lorsqu’elles affectent les articulations ou les muscles. Sur le plan psychologique, les cicatrices visibles, notamment celles sur le visage ou d’autres zones exposées, peuvent engendrer une perte de confiance en soi, de l’anxiété ou de la détresse émotionnelle. Cependant, des traitements existent pour améliorer l’apparence et réduire les symptômes physiques, ce qui peut aider à restaurer une meilleure qualité de vie.

 

osteopath palpation cicatrice epaule fascia

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30 octobre 2022
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Efficacités de l’ostéopathie sur les douleurs.

ostéopathie : que dit la science

Les preuves disponibles suggèrent que lostéopathie peut être efficace dans le soulagement de la douleur associée aux troubles musculosquelettiques, mais il existe peu de preuves de son utilisation dans le traitement de la migraine ou du syndrome du côlon irritable.

 

Des « preuves prometteuses » que l’ostéopathie peut soulager les douleurs musculo-squelettiques, mais peu de preuves de son utilisation chez les enfants, ou pour le traitement de la migraine ou du syndrome du côlon irritable. il existe aussi une approche pour l’instant très controversé du traitement de la tête plate chez le nouveau née.

Il existe des « preuves prometteuses » que l’ostéopathie, qui consiste à manipuler physiquement les tissus et les os du corps, peut soulager la douleur associée aux troubles musculo-squelettiques. C’est ce que révèle une analyse des preuves cliniques disponibles, publiée dans la revue en libre accès BMJ Open.

limite de l’osteopathie

En revanche, les preuves de son utilisation chez les enfants, dans le traitement de la migraine ou du syndrome du côlon irritable (SCI) sont rares ou peu concluantes, selon les résultats de l’étude.

Comme d’autres formes de médecine complémentaire, l’ostéopathie a gagné en popularité au cours de la dernière décennie, notamment pour le traitement des troubles musculo-squelettiques. Les chercheurs ont donc voulu évaluer sa sécurité et son efficacité pour différentes pathologies.

méthodologie de l’étude

Ils ont parcouru les bases de données de recherche pour trouver des examens systématiques et des analyses de données groupées (méta-analyses) d’essais cliniques contrôlés randomisés pertinents, publiés jusqu’en novembre 2021.

Seuls les essais menés par des médecins ayant une formation en ostéopathie ou des ostéopathes ont été inclus.

La recherche a permis de découvrir neuf revues systématiques ou méta-analyses réalisées entre 2013 et 2020, impliquant 55 essais primaires et 3740 participants.

Les examens systématiques ont fait état de l’utilisation de l’ostéopathie dans un large éventail de conditions, y compris la lombalgie aiguë et chronique non spécifique, la cervicalgie chronique non spécifique, la douleur chronique non cancéreuse, les maux de tête primaires et le SII.

Les analyses des données regroupées indiquent que l’ostéopathie est plus efficace que d’autres approches pour réduire la douleur et améliorer la fonction physique dans les douleurs lombaires et cervicales aiguës/chroniques non spécifiques et dans les douleurs chroniques non associées au cancer.

Les autres approches comparées comprenaient le traitement factice (placebo), l’ostéopathie fictive, la thérapie par le toucher léger, l’absence de traitement, la liste d’attente, le traitement conventionnel, la physiothérapie ou d’autres formes de médecine complémentaire.

Toutefois, en raison de la petite taille des échantillons, de résultats contradictoires et de grandes variations dans la conception des études, les preuves de l’efficacité de l’ostéopathie chez les enfants souffrant de diverses affections, allant du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité à l’asthme et aux coliques infantiles, en passant par le traitement de la migraine et du syndrome du côlon irritable, étaient limitées ou non concluantes.

Aucun effet secondaire grave associé à la thérapie n’a été signalé dans les sept examens systématiques qui les ont évalués, bien que deux seulement aient défini la manière dont ils ont été mesurés.

Résultats de l’efficacité de l’ostéopathie

Cet aperçu suggère que l’ostéopathie pourrait être efficace dans la gestion des troubles musculo-squelettiques, en particulier en ce qui concerne la lombalgie chronique non spécifique et la lombalgie chez les femmes enceintes ou celles qui viennent d’avoir un bébé.

En revanche, les revues systématiques analysant l’efficacité de l’ostéopathie sur les troubles pédiatriques, les céphalées primaires et le syndrome du côlon irritable n’ont pas fourni de preuves concluantes.

Néanmoins, sur la base du faible nombre d’études, dont certaines sont de qualité modérée, notre aperçu souligne la nécessité d’effectuer d’autres revues systématiques bien menées ainsi que des essais cliniques (qui doivent suivre les directives spécifiques pour les traitements non pharmacologiques) afin de confirmer et d’étendre l’utilisation possible de l’ostéopathie dans certaines conditions ainsi que sa sécurité », concluent-ils.

conclusion

Lostéopathie serait une thérapie naturelle et efficace pour traiter les douleurs musculosquelettiques chez les enfants et les adultes. Elle pourrait également soulager les migraines et les symptômes du syndrome du côlon irritable même sil manque encore des preuves scientifiques. 

 

lien vers l’étude : 

 

“Promising evidence” that osteopathy may relieve musculoskeletal pain

prenez rendez-vous en ostéopathie à Montréal, Villeray.

 

osteopathie osteopathe lombaire lombar roll

4 septembre 2022
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Efficacité scientifique du traitement en ostéopathie sur la colonne vertébrale

osteopathie osteopathe lombaire lombar roll
efficacité scientifiqueUne étude de cas sur l’efficacité scientifique de l’ostéopathie sur la colonne vertébrale a été menée selon le publicateur cureus.com parue en aout 2022.  selon l’étude l’ostéopathie serait efficace, mais.

présentation de l’étude

Cette série de cas vise à comparer les changements dans la mobilité de la colonne vertébrale à l’aide de la Spinal Mouse® (Idiag, Volketswil, Suisse), un dispositif qui permet d’effectuer une étude spatiale de la position d’une seule vertèbre. Les mesures sont effectuées avant et après un traitement ostéopathique avec différentes positions de la colonne vertébrale sur des sujets sains, en supposant que le traitement ostéopathique est capable d’améliorer la mobilité de la colonne vertébrale.

evaluation et utilisation du spinal mouse
 Ostéopathie efficacité scientifique

La mesure est effectuée avec la colonne vertébrale nue dans les positions suivantes : debout, flexion statique, flexion dynamique, et la conduite de l’essai statique Matthiass, qui consiste à maintenir la position debout avec les bras tendus, avec un poids de 1 kg, avant et après le traitement ostéopathique.

résultats

Observé une amélioration de l’inclinaison de la colonne vertébrale (exprimée en degrés) et de la longueur des métamères vertébraux (exprimée en mm) en position debout (T<0,04 et T<0,04). Nous avons également noté une augmentation globale de l’inclinaison (exprimée en degrés) en position de flexion statique (T<0,05) et dans le tube thoracique lors du test de Matthiass (T<0,02).

conclusion de l’étude

La présente étude a mis en évidence que le traitement ostéopathique était capable d’augmenter la mobilité vertébrale, concernant l’inclinaison (exprimée en degrés) et la longueur (exprimée en mm), évaluée dans différentes positions. est ce une preuve de l’efficacité scientifique de l’ostéopathie ?

 

Critiques :

Comme le souligne les auteurs, le groupe testé est faible, soit 6 individus.

Aussi il manque de groupes contrôles, par exemple un groupe qui ne ferait rien, une autre groupe qui ferait du sport polyarticulaire à grande amplitude (yoga, nage, course etc) et un autre qui recevrait un traitement de physiothérapie par exemple au niveau de la colonne. Cela serait utile afin de savoir s’il ya augmentation de la mobilité au cours de la journée. 

Ensuite les critiques envers le Spinal Mouse® sont la, bien que les mesures soit reconnu par la communauté scientifique, elles restent quand même limités selon Rocco Colati ( Ses qualités métrologiques restent insuffisantes pour l’étude de la mobilité en flexion de la charnière lombosacrée (L5–S1) ). Or un des trois points de mesures de la colonne vertébrale, la principale et la plus étudiée était au niveau du sacrum (L5-S1 est la jonction en la dernière vertèbre et le sacrum). 

De plus Les résultats ont montré que l’amplitude des mouvements a augmenté de 5° pendant la journée au niveau de la colonne lombaire(ADAMS), donc le soir la colonne est plus mobile que le matin, or les auteurs ne le mentionnent pas, ne comparent pas la différence gagnée avec les traitements ostéopathiques et ceux qui n’auraient reçu aucune manipulations. Si on utilise leurs données, la variation de degrés avant et après manipulations ostéopathiques semble ne pas être significative, l’Ideal aurait été de faire une mesure le matin et une autre le soir afin de reproduire les résultats de ADAMS et de montrer  la différence avec une groupe contrôle, cela dirait que l’impact ostéopathique est plus fort que rien.

CONCLUSION

bien que l’article observe une amélioration de la mobilité de la colonne vertébrale après manipulation en ostéopathie, les données scientifiques sur le fonctionnement normale de la colonne ne peuvent pas permettre une conclusion ferme sur l’impact de l’ostéopathie sur la mobilité de la colonne. et vous, que pensez vous de l’ostéopathie et de l’efficacité scientifique soulignée dans cet article?

 

 

 

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31 janvier 2022
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Coliques, troubles du sommeil et otites chez les enfants : les bienfaits de l’ostéopathie en pédiatrie

la pédiatrie, spécialité médicale qui tourne autour de l’enfant, étend ses tentacules de connaissances vers l’ostéopathie.

Nous sommes habitués à penser que l’ostéopathe est un médecin pour adulte, mais ce n’est pas le cas. L’ostéopathie apporte également plusieurs avantages aux nouveau-nés (et aux jeunes), et peut aborder des troubles tels que les coliques, les problèmes de sommeil, les otites et les reflux.

L’ostéopathie pédiatrique fait partie de l’ostéopathie spécialisée dans le traitement des enfants depuis leur naissance jusqu’à l’adolescence.

Elle joue un rôle très important dans le cadre de la médecine « préventive », car elle identifie le plus tôt possible les éventuels dysfonctionnements qui peuvent se créer sur le corps de l’enfant dès la vie intra-utérine.

 

Comment voyons nous cela à la clinique Olys à Villeray Montréal.

bébé nourrisson nouveau née osteopathie villeray montreal

 

L’ostéopathie néonatale, comment ca marche ?

Nous appliquons des pressions très légères sur le corps du bébé, en allant évaluer et rechercher tout dysfonctionnement qui peut être présent comme conséquence de quelque chose qui s’est produit avant la naissance, pendant la grossesse ou l’accouchement, En nous permettant d’évaluer si le corps du bébé a subi un traumatisme.

L’ostéopathie néonatale prévoit une série de traitements qui peuvent être effectués dans les premiers mois de la vie et peuvent servir, par exemple, à évaluer la conformation du crâne qui peut subir des pressions à la fois prénatales (pendant la grossesse), soit en phase périnatale (pendant l’accouchement), soit en phase post-natale (positions maintenues par le nouveau-né après la naissance).

La tâche de l’ostéopathe est de rechercher ces asymétries crâniennes et posturales et de redonner une forme et une fonction correcte au crâne, au cervical et à toute la colonne vertébrale de l’enfant.

Qu’est il possible d’aborder avec l’ostéopathie néonatale ?

Plusieurs études ont démontré l’efficacité du traitement ostéopathique sur les soins néonataux pour améliorer l’allaitement, l’asymétrie crânienne, les problèmes gastro-intestinaux et de sommeil, le développement psychomoteur et la santé du nouveau-né.

asymétrie crânienne

Une asymétrie crânienne ou plagiocéphalie, consistant en un aplatissement de la base du crâne monolatéral, bilatéral ou d’autres parties du crâne, peut être observée chez le nouveau-né juste après l’accouchement ou pendant les premiers mois de sa vie.

Il est tout d’abord essentiel d’exclure le diagnostic de craniosynostose (fusion précoce des os crâniens) de pertinence chirurgicale.

Les causes de la plagiocéphalie positionnelle peuvent être prénatales (par manque d’espace du fœtus dans le ventre maternel), périnatales (type et durée de la parturition) et postnatales (utilisation prolongée de la position sur le dos, allaitement monolatéral.)

Le plagiocéphalie est souvent associé à un torticolis.

L’ostéopathe évaluera à la fois les sutures crâniennes impliquées mais aussi les effets de cette position maintenue sur tout le corps dans le but de rendre symétrique la posture de l’enfant.

Avec la maman, ils proposent également des exercices et des positions pour permettre à l’enfant une plus grande activité motrice.

Allaitement

Le traitement manipulateur ostéopathique chez les nouveau-nés permet de vérifier d’éventuelles asymétries ou zones de rigidité au niveau de la base crânienne, qui pourraient par exemple rendre plus difficile la rotation de la tête pendant l’allaitement au sein.

L’ostéopathe contrôle à la fois toutes les structures liées à la succion du nouveau-né et la posture de la mère et du bébé pendant l’allaitement.

Rappelons qu’une succion non optimale pourrait être l’une des causes d’éventuelles coliques chez le nouveau-né.

Il est également important de collaborer avec la sage-femme qui peut vérifier les problèmes du sein de la mère et donc permettre une bonne allaitement

Coliques et régurgitations

Bien qu’ils soient physiologiques, coliques et régurgitations, ils sont souvent source de préoccupation pour maman. L’ostéopathe traitera l’enfant (en accord avec le pédiatre) avec des techniques très douces au niveau de l’abdomen et du bas de la colonne, allant ainsi délibérer certaines tensions au niveau viscéral, enseignant à la maman certaines positions ou massages à faire à l’enfant.

Développement psychomoteur

Dans la première année de vie, est importante l’évaluation d’un bon développement psychomoteur : de 0 à 1 an l’enfant apprend à se tenir debout, en parcourant différentes étapes de développement comme le roulement, le rester assis. L’ostéopathe évaluera si l’enfant est cohérent dans ses phases de développement psychomoteur, s’il y a des dysfonctionnements au niveau du bassin et de la colonne vertébrale et conseillera à la maman certains exercices à faire à l’enfant lui-même.

L’enfant apprend par le mouvement et son développement cognitif est directement lié à ce qu’est son développement psychomoteur.

Il est donc fondamental de savoir reconnaître les éventuelles limites de l’enfant et mettre en œuvre des stratégies avec la maman pour donner des stimuli finalisés à l’enfant.

Le sommeil

Les problèmes de sommeil du bébé ont des causes plurifactorielles. L’ostéopathe cherchera les raisons des réveils nocturnes (ils peuvent être altération de la respiration ou micro-apnées, problèmes gastro-entériques, etc), pour effectuer des traitements précis et personnalisés sur ces problèmes.

Plusieurs études ont également mis en évidence comment le toucher ostéopathique et des techniques spécifiques peuvent abaisser le niveau de stress chez l’enfant, permettant ainsi une plus grande relaxation des tissus et de l’enfant lui-même.

Congestion nasale

Pendant les deuxième et troisième années de la vie de l’enfant, le travail de l’ostéopathe se concentrera sur des problèmes tels que la congestion nasale et les otites qui sont les principaux problèmes pendant la période de scolarité en exécutant des techniques spécifiques sur le visage de l’enfant, cherchant également à stimuler le drainage lymphatique pour diminuer la congestion et l’inflammation qui en résulte.

humanitas-care.it

L’importance de voir un spécialiste

L’ostéopathe en pédiatrie pour enfant a dû avoir une formation spécifique parce que l’enfant a une physiologie et un développement très différents de l’adulte, et avoir une base d’étude importante vous permet de travailler en toute sécurité et de reconnaître tous les problèmes qui peuvent être une sonnette d’alarme.

Prendre rendez-vous

9 janvier 2022
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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L’importance de la physiothérapie et de l’ostéopathie dans le traitement des cicatrices et la libération des adhérences

Dans la logique des cicatrice et de l’ostéopathie et de la physiothérapie, 90% des personnes ignorent les blessures par coupure, brûlure, chirurgie ou accouchement par césarienne, entre autres causes. Le fait de ne pas les traiter peut avoir des conséquences sur l’organisme humain.

Une cicatrice est la marque qui reste sur la peau après le processus de réparation du tissu et qui, parfois, génère des adhérences qui peuvent affecter non seulement la surface, mais aussi les tissus internes.cicatrice osteopathie femme ventre cesarienne

La physiothérapie et l’ostéopathie fournissent des outils pour le traitement des cicatrices et la libération des adhérences. on peut éviter la formation de ces lésions et, si elles existent, pratiquer des thérapies qui contribuent à leur amélioration progressive.

Bénéfices de la physiothérapie face aux cicatrices (sans ostéopathie)

Le traitement de physiothérapie aide le processus de cicatrisation des tissus de manière correcte, tout en minimisant les risques d’altérations dues à des complications de la procédure. Avec cette technique, la cicatrisation est abordée d’une manière différente, car son application peut contribuer à la régénération et à la réorganisation tissulaires correctes et à réduire les effets d’une cicatrisation pathologique par excès ou rétraction.

Pour atteindre de tels résultats, plusieurs stratégies peuvent être appliquées, en fonction de la zone où se trouve la cicatrice : mobilisations, étirements, exercices fonctionnels, évaluation du tissu cicatriciel, techniques de dissémination fasciale, etc. Cependant, la plus commune est la application de la pression sur la cicatrice, car il a été démontré que ces blessures ont tendance à diminuer leur épaisseur en utilisant des éléments qui les compriment. Après l’application de ce traitement, les patients montrent une réduction du prurit, une amélioration de l’état de la peau, de la flexibilité et de la vascularisation, sans mentionner que ces changements influencent considérablement l’humeur du patient.

Traitement des cicatrices et des adhérences avec l’ostéopathie.

Avec des processus très similaires à la physiothérapie, l’ostéopathie utilise des techniques manuelles pour détecter et traiter les problèmes liés aux muscles, les articulations et les tissus conjonctifs. Il est également capable d’améliorer une cicatrice et ses adhérences avec des procédures manuelles qui permettent de situer les plans d’hypomobilité, pour ainsi travailler avec emphase sur eux et leur redonner leur élasticité. De cette façon, la libération de toutes les tensions internes qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent avoir des effets sur le fonctionnement normal du corps et de ses organes.

L’ostéopathie et la physiothérapie doivent toutes deux être prises en charge par des spécialistes, afin d’évaluer chaque cas et de choisir le traitement le plus adapté aux conditions du patient. Une cicatrice peut commencer à être traitée 20 jours après l’opération et l’avis du médecin.

À Villeray, Olys Clinique dispose d’une équipe de professionnels expérimentés dans ces cas, prenez rendez-vous en ligne ou faites nous un message avec vos disponibilités.

 
 

17 novembre 2021
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Une raison inattendue. la pression peut sauter ? avec l’ostéopathie bien sur

L’osteopathie peut jouer sur la pression, synonyme d’hypertension ou d’hypotension.

Avant de parler avec votre ostéopathe vous devriez consulter votre médecin pour toutes questions. La tension artérielle normale chez une personne en bonne santé varie de 110/70 à 120/80 mm Hg. S’il est constamment élevé ou rebondit facilement à cause du stress ou de changements soudains de temps, la personne court un risque grave pour sa santé et sa vie. Si la pression est basse tout le temps ou chute souvent, on considère qu’une telle personne a de la chance. Mais, disent les médecins, il y a franchement peu de bienfaits si vous pouvez à peine sortir du lit même après une nuit entière de repos ou avoir plein d’énergie  sauf après un café fort.

Pourquoi la pression « saute-t-elle » ?

Comment traiter l’hypertension et l’hypotension si les examens montrent que tout est « normal » ?

L’ostéopathie vise principalement à traiter le système musculosquelettique mais peut aussi donner de bons résultats pour d’autres maladies ! Cela ne veut pas dire que l’ostéopathie les guérit. Cela signifie qu’elle aide à éliminer les influences qu’un os déplacé ou un muscle pincé a sur un nerf ou un vaisseau. Les organes qui dépendent de ce nerf ou de ce vaisseau fonctionnent mieux. L’hypertension en est un exemple.

Hypertension : causes et traitement. ostéopathie

Dans la plupart des cas, les raisons évidentes de l’apparition de cette maladie ne peuvent être établies. Une personne a un cœur, des reins et des glandes surrénales en bonne santé. La glande thyroïde est normale, le niveau hormonal est bon.

Les médecins ne peuvent pas déterminer la cause de l’hypertension, et comme traitement, ils peuvent suggérer des pilules prophylactiques « anti-pression » régulières. Et dans ces cas, on peut prévoir assez précisément que la consultation d’un ostéopathe et les méthodes qu’il propose seront efficaces. Pourquoi?

Bien sûr, le lien n’est pas évident. Où est le cœur et la pression, et où est le travail avec les os du crâne !? En fait, la connexion est la plus directe. Le cœur reçoit deux types de stimuli. Certains stimuli améliorent son travail, augmentent la pression artérielle, augmentent la fréquence cardiaque. Un autre type de stimulus réduit le nombre de battements par minute et abaisse la tension artérielle.

les stimulis autour de l’hypertension.

Les stimuli du premier type, explique-t-il, sont appelés sympathiques, le second – parasympathique. Les gens vivent dans un équilibre de ces deux influences. Lorsqu’une personne est en danger ou doit se dépêcher quelque part, le système sympathique est activé, la pression artérielle augmente et le pouls s’accélère. Lorsqu’une personne se repose, le parasympathique et le cœur fonctionnent plus lentement. Si l’équilibre est rompu, des problèmes surviennent.

Le plus souvent, l’équilibre est rompu vers l’intensification des influences sympathiques. Nous avons beaucoup de tension, de stress et peu de détente dans nos vies. Les nœuds sympathiques cervicaux supérieurs donnent des branches au cœur et, grâce au travail de ces nœuds, le travail de notre muscle cardiaque est stimulé. Si, à la suite d’un traumatisme, d’une naissance ou d’un acquis, les os sont déplacés et les muscles tendus, ces ganglions sympathiques sont légèrement comprimés, légèrement tendus, et stimulent encore plus le cœur. Elle est obligée de diminuer plus souvent et plus vite, donc la pression artérielle augmente.

La forme la plus courante d’hypertension est l’hypertension avec des causes « peu claires » (« hypertension essentielle »). Dans ce cas, 99% de la véritable cause de l’augmentation de la pression est un traumatisme crânien sévère. De plus, la blessure aurait pu être reçue il y a longtemps : il y a 20-30-40 ans. Pour la correction, la position correcte des os doit être restaurée et les muscles détendus. Dans une telle situation, un assez bon effet tangible peut être observé(besoin de références).

Hypotension : quelle en est la raison ? ostéopathie

Maintenant, sur les raisons de l’abaissement de la pression artérielle – l’hypotension. Dans la plupart des cas, son origine reste inexpliquée. Ils notent seulement que l’hypotension peut survenir au sein d’une même famille, principalement chez la femme. Dans les cas où l’origine de l’hypotension est identifiée, prévient l’ostéopathe, ses principales causes sont :

  • Diminution de la fonction des glandes endocrines – la glande thyroïde, les glandes surrénales, l’hypophyse.
  • Perturbation du cœur – il ne se contracte pas assez fort, n’est pas en mesure de maintenir le niveau de pression artérielle souhaité.
  • Repos au lit, mode de vie sédentaire.
  • Le mouvement c’est la vie, sans mouvement tout se fige, la pression baisse.
  • Manque grave de liquide ou de sel – mais la plupart du monde ont aujourd’hui suffisamment d’eau et de sel, donc cette situation ne se produit pratiquement pas.
 

S’il y a une hypotension, mais qu’aucune des raisons énumérées n’a été identifiée, alors quel est le problème ? La cause de l’hypotension n’est pas si évidente et est présente depuis très longtemps. Le plus souvent, il s’agit d’une forme effacée de trouble métabolique apparue dans la petite enfance, très probablement dans l’utérus.

Origine lointaine

Le corps du fœtus n’était pas formé correctement, il manquait de nutriments. Ceci est souvent aggravé par le fait que votre propre tractus gastro-intestinal n’a pas complètement absorbé la nourriture. A quoi cela a-t-il conduit ? Au cours du processus de formation des vaisseaux, le réseau de tissu conjonctif, qui renforçait la paroi du vaisseau, était affaibli, trop souple. Son extensibilité était supérieure à celle qui devrait l’être en fonction des paramètres requis du système circulatoire.

Ainsi, les vaisseaux sont techniquement incapables de maintenir le niveau de pression artérielle souhaité – ils s’étirent trop. Cela se manifeste par le fait que les chiffres de la pression artérielle peuvent être inférieurs au seuil. Naturellement, si les maladies et les facteurs mentionnés précédemment sont ajoutés à cela, la situation peut être plus frappante et cette personne peut présenter des symptômes d’hypotension plus prononcés.

Solution

Que faire avec une pression réduite ? Il y a plusieurs recommandations données par l’ostéopathie pour l’hypertension, parmi eux:

  1. Tout d’abord, il est important d’arrêter d’utiliser des stimulants, car ils nuisent aux systèmes cardiovasculaire, nerveux et endocrinien.
  2. Bien sûr, il est logique de consulter un bon endocrinologue qui regarde plus loin que les valeurs de référence de laboratoire comme normales.
  3. Pour maintenir la force, vous devez bouger suffisamment. Assurez-vous d’inclure des protéines et des graisses animales dans votre alimentation.
  4. Il est important d’observer la routine quotidienne, de se coucher à l’heure – au plus tard à 23 heures, idéalement – à 22 heures.
  5. Le corps est plus facile à travailler dans de telles conditions, il dépense moins d’énergie.

En observant toutes ces conditions, une personne constate au fil du temps que sa santé dans son ensemble s’améliore. Avec une pression artérielle basse, il est possible d’avoir une bonne qualité de vie. De plus, une pression artérielle réduite protège dans une certaine mesure contre certaines maladies cardiovasculaires. Par exemple, de l’athérosclérose, des maladies coronariennes. mais le plus important reste quand même l’hypertension bien vue par l’ostéopathie.

Conclusion

Lostéopathie est souvent utilisée pour traiter lhypertension et lhypotension. Lostéopathie peut aider àduire la pression sanguine en améliorant la circulation sanguine et enduisant la tension musculaire. Lostéopathie peut être utilisée pour traiter lhypertension et lhypotension en stimulant les points de pression sur les muscles et les tissus. La stimulation, le massage des muscles et des tissus peuvent augmenter la circulation sanguine etduire la tension musculaire, ce qui peut aider àduire la pression sanguine.

16 juin 2019
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Que traite l’ostéopathie

De la tête aux pieds …

L’ostéopathie est une médecine manuelle ancestrale qui traite avec efficacité de nombreuses souffrances du corps : douleurs du dos, tensions musculaires, douleurs d’arthrose, certaines maladies ORL et digestives sans oublier certains troubles de la femme enceinte et du nourrisson.

Les articulations et les muscles :

  • Lombalgie: lumbagos, sciatiques…
  • Dorsalgiescervicalgies : torticolis, coup du lapin, côtes ou vertèbres « déplacées » ou bloquées…
  • Entorses: cheville, genou, poignet…
  • Tendinites: tennis-elbow, golf-elbow, périarthrite…
  • Traumatologie du sport.
  • Certaines perturbations de la machoire.

Le système nerveux et vasculaire :

  • Migraines, céphaléees et certaines formes de vertiges.
  • Etat d’hyper nervosité, d’anxiété, de troubles du sommeil, de stress, de fatigue, d’irritabilité…
  • Névralgies: cruralgies, sciatiques, névralgies cervico-brachiales ou intercostales.

Le système digestif et viscéral :

  • Troubles de la digestion : constipation, diarrhées, ballonnements, brûlures d’estomac, nausées, colites, côlon irritable.
  • Troubles génitaux urinaires : suivi ostéopathique de la grossesse, règles irrégulières, douloureuses, douleurs lors des rapports sexuels, incontinences urinaires, …
  • Troubles ORL: rhinite, sinusite, bronchite, asthme, acouphène, bourdonnement, otite.

Les séquelles de traumatisme :

  • Accidents de la voie publique: séquelles d’accident d’auto/vélo.
  • Conséquences de chutes et de chocs : coccyx, épaule, crâne…
  • Travail post chirurgical après cicatrisation : adhérences de cicatrices, césarienne…

L’aspect préventif de l’ostéopathie :

L’Ostéopathe, est souvent consulté en crise, soit consécutivement à un traumatisme, ou bien à la faveur d’un faux mouvement sur un terrain déjà fragilisé. Pourtant, il vaut mieux prévenir que guérir…

L’ostéopathie étant une médecine préventive, une à deux fois par an, une vérification de la structure et de l’état de santé de votre corps peut aider à limiter, voire à éviter les futures douleurs et/ou troubles musculaire, articulaire, nerveux, digestif, …

Si vous avez une urgence en ostéopathie que ce soit le samedi ou le dimanche et jours fériées vous pouvez bénéficier d’un traitement en ostéopathie.

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Le nourrisson

L’accouchement est un des premiers traumatismes pour le bébé.Trop long ou trop court, il peut perturber le fonctionnement normal des structures crâniennes. Difficile, il nécessite parfois l’emploi de spatules, ventouses ou forceps, qui vont influer sur la mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.

Souvent les nouveaux nés naissent avec la tête un peu déformée, le crâne en obus, un oeil plus fermé que l’autre, une oreille plus en avant que l’autre, le nez un peu écrasé… Les parents s’entendent dire que cela se remettra tout seul… Apparemment oui, mais l’équilibre crânien est rompu et il y a une dysfonction qui relève d’un traitement ostéopathique.

Quand consulter:

  • si votre bébé est né prématurément, par césarienne ou par le siège
  • le cordon ombilical enroulé autour du cou
  • le crâne déformé par l’utilisation de forceps ou de spatules
  • s’il régurgite, dort peu, pleure en permanence
  • une respiration bruyante
  • des difficultés à s’alimenter
  • se cambre en arrière durant la tétée
  • des coliques, des signes de nervosité, d’hypertonicité ou d’apathie
  • des otites ou des rhinites à répétition
  • des signes de torticolis congénital
  • un strabisme

Afin d’obtenir un traitement le plus efficace possible, il est conseillé de consulter son ostéopathe dans les jours suivants l’accouchement.

L’ostéopathe ne remplace ni le médecin traitant, ni le pédiatre ou tout spécialiste dont votre enfant aurait besoin.

L’enfant

Chacune des activités de votre enfant peut perturber son équilibre général. Le poids du cartable, une mauvaise posture à l’école, un traumatisme au sport… sont autant de dysfonctionnements qui peuvent l’affecter durablement. Par exemple, le pouce dans la bouche, la pose d’un appareil dentaire peuvent entraîner un déséquilibre de la fonction crânienne. Surgissent alors des maux de tête, de l’irritabilité, des troubles du sommeil ou de concentration.

Quand consulter:

  • Pour faire un bilan ostéopathique annuel
  • Dès les premiers pas.
  • Avant le démarrage d’une activé sportive
  • En suivi d’une activité sportive intensive.

Pourquoi consulter :

  • Troubles du développement psychomoteur.
  • Scoliose, lordose, cyphose ou attitude scoliotique.
  • Maux de tête, de dos.
  • Après une entorse, déchirures ligamentaires, intervention chirurgicale, des chutes.
  • Essoufflement à l’effort.
  • Port d’un appareil dentaire.
  • Après la succion du pouce.
  • Certains problèmes d’audition ou de vision.
  • Affections ORL à répétition.
  • Colique, constipation
  • Difficultés de concentration à l’école.
  • Dyslexie
  • Hyperactivité, excitation, troubles de l’humeur
  • Troubles du sommeil.

La femme enceinte

Avant la grossesse

Pour préparer le corps de la future maman à l’arrivée du foetus, pour s’assurer de la bonne mobilité du bassin et des structures environnantes afin que l’organisme puisse s’adapter au mieux aux changements qu’il va subir.
En cas de difficultés de conception, d’infertilité fonctionnelle, l’ostéopathie peut être une solution à envisager : une bonne mobilité du bassin (osseux, musculaire et ligamentaire) est primordiale pour une bonne fonction viscérale (utérus, trompes, ovaires,…).

Pendant la grossesse…

Pendant 9 mois, le corps de la maman subit des transformations importantes. Lors d’une grossesse « normale », il est fréquent que des troubles fonctionnels apparaissent.
L’ostéopathie favorise une meilleure adaptation du corps à ses changements pour une grossesse harmonieuse.

Pourquoi consulter :

  • Douleurs lombaires, coccygiennes
  • Sciatalgie, cruralgie
  • Digestion difficile, nausées, vomissements
  • Angoisse, fatigue et stress
  • Oppression thoracique
  • Insomnies
  • Troubles circulatoires

Après l’accouchement…

Enfin, une consultation postnatale doit être envisagée, pour la nouvelle maman, pour rééquilibrer certaines structures perturbées lors de l’accouchement (périnée, bassin, coccyx,…) et est fortement conseillée avant toute rééducation du périnée.

Pourquoi consulter :

  • Douleur lombaire, coccygienne,…
  • Incontinence urinaire ou anale
  • Douleur pendant les rapports

Les Séniors

A tout âge, notre corps subit des transformations mais au fil des années, les ligaments perdent de leur élasticité, les cartilages s’usent et s’amincissent. Cette évolution naturelle peut occasionner des douleurs, voir des difficultés motrices.

Pourquoi consulter:

  • Douleurs vertébrales, cervicales, dorsales, lombaires ou coccygiennes.
  • Douleurs articulaires (genou, hanche, coude, poignet…).
  • Difficulté de locomotion.
  • Engourdissement des membres.
  • Maladies dégénérative : Parkinson, Alzheimer,…
  • Ostéoporose.
  • Arthrose.
  • Maux de tête, vertiges.
  • Troubles du sommeil.
  • Faiblesse de la vessie, du transit intestinal, de la prostate.

 

30 avril 2019
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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Ostéopathie et grossesse

 osteopathie villeray montrealTout au long de la grossesse, de nombreux changements de la posture et de l’équilibre de l’ensemble du corps de la femme vont survenir selon une dynamique individuelle et en lien avec la condition de son état de santé.

Ces manifestations physiques seront différentes d’une femme à une autre et bien souvent d’une première à une seconde grossesse.

Les transformations musculo-squelettiques, viscérales et hormonales suivantes seront observées, par la femme et discutées lors des suivis en obstétrique;

  • Une augmentation de la courbure du bas du dos (vertèbres lombaires) entrainant une adaptation de posture du basin du thorax, des épaules et de la tête.
  • Un élargissement du bassin en lien avec l’augmentation de la taille de l’utérus correspondant au développement du fœtus.
  • Une augmentation du volume des seins et un gain de poids progressif.
  • Une augmentation du volume sanguin, une répartition de l’entreposage du gras selon les régions spécifiques à la maternité et selon la génétique de la femme.
  • Une augmentation de la laxité des certaines articulations du corps, particulièrement le bassin et la colonne vertébrale.

Pour classifier l’ensemble des changements reliés à la grossesse lors des suivis de santé, le terme de 40 semaines de gestation est divisé en trois trimestres.

Premier trimestre (0 à 12 semaines)
  • Nausées et vomissements
  • Maux de tête, migraine
  • Augmentation du volume des seins
  • Étourdissements
Deuxième trimestre (13 à 28 semaines)
  • Tension ou douleur musculaire dans le bas du dos (vertèbres lombaires)
  • Tension ou douleur dans la fesse et la jambe (sciatalgie)
  • Tension, douleur, engourdissement dans les bras et mains (tunnel carpien)
  • Essoufflement
  • Douleur dans la région du thorax
  • Sensation de lourdeur et crampes dans les jambes
  • Insomnie
  • Changement de la pression artérielle (hypertension)
 osteopathie villeray montreal grossesse
Troisième trimestre (28 à 40 semaines)
  • Inconfort et trouble de sommeil
  • Reflux et brûlement gastriques
  • Apparition de varices
  • Constipation
  • Augmentation de la fréquence d’uriner
  • Pesanteur et douleur dans les jambes
  • Douleur au niveau du bassin (l’aine, et la symphyse pubienne)
  • Douleur dans la fesse irradiant dans la jambe (sciatalgie)
  • Tension, douleur, inconfort dans la région du bas du dos (vertèbres lombaires)
  • Sensation de pression au bas du bassin (périnée)

Ces transformations importantes seront progressivement les causes des symptômes de douleur ressentie par la femme tout au long de sa grossesse.

Les bienfaits de l’ostéopathie pour la femme enceinte

L’ostéopathie est une approche globale dans le traitement des tensions et douleurs musculo-squelettique et des changements de santé au niveau viscérale, hormonale, et neurologique. Les symptômes causés par les transformations qui surviennent lors de la grossesse sont souvent interreliés entre eux.

La particularité de l’ostéopathie spécialisée dans le traitement de la femme enceinte a comme objectif de traiter l’ensemble des systèmes ou régions du corps qui subira des changements importants au moment des différents trimestres de la grossesse.

Lors de la première rencontre, l’ostéopathe procède à une évaluation globale de l’état de santé et documente avec précision les inconforts et tensions qui sont ressentis par la femme enceinte. Grâce à ses connaissances anatomiques et physiologiques approfondies et à la précision de l’évaluation des différentes régions du corps de la patiente, l’ostéopathe identifie les causes primaires et leurs liens avec les symptômes décrits par la femme enceinte.

Dans la pratique clinique, on remarque que les femmes commencent à consulter en ostéopathie au cours du deuxième et du troisième trimestre. Le traitement de la femme enceinte vise généralement le soulagement des symptômes suivants;

  • Douleurs musculaires reliées aux changements rapides et progressifs de la posture
  • Sciatalgie
  • Syndrome du tunnel carpien et de la sinusite de la femme enceinte
  • Constipation et reflux gastrique
  • Douleurs situées dans le bassin et le plancher pelvien
  • Lourdeur dans les jambes et l’apparition de varices
  • Augmentation de la mobilité du bassin et de l’utérus pour favoriser la position optimale du fœtus durant la grossesse et lors de l’accouchement.
Traitement dans le but de faciliter le déclenchement des contractions menant à un accouchement naturel.

De plus les traitements en ostéopathie, lors du suivi de grossesse auront un effet sur la réduction du temps de travail lors de l’accouchement, et la diminution d’interventions médicales (utilisation de forceps, ventouse et péridurale) et risque de césarienne.

Les douleurs post-partum

Il arrive que certaines douleurs surviennent dans les premières semaines ou mois après l’accouchement. Dans certains cas, il se peut que ces douleurs soient celles ressenties au courant des derniers trimestres, qui avaient été résolues après l’accouchement et qui réapparaissent.

Et il peut aussi s’installer de nouvelles tensions ou douleurs qui n’ont jamais été présentes lors de la grossesse et non plus dans l’historique de santé de la femme. Ces douleurs peuvent être présentes durant les activités physiques, au repos ou dans certaines positions. Les douleurs post-partum les plus fréquentes sont;

Tensions, inconforts et douleurs diffuses et/ou précises situés dans la partie inférieure du corps, le bassin (symphyse pubienne), les jambes, les genoux, les pieds et la partie supérieure, les côtes, les épaules, le cou et la tête.

Les causes de ces douleurs post-partum peuvent être reliées aux traumatismes (luxation du coccyx ou de la symphyse pubienne) subis lors de l’accouchement au niveau du bassin ou de l’utérus (césarienne), ou en lien avec la péridurale. Elles peuvent aussi être causées par les tensions occasionnées sur les tissus de soutien appelés « fascias » situés dans le bassin et l’ensemble du corps, qui auront subi un changement considérable de leur forme (tension d’étirement) et leur texture (tension cicatricielle).

 osteopathie villeray montreal

L’ostéopathe grâce à ses compétences et connaissances anatomiques sera en mesure d’identifier les causes primaires de ces douleurs post-partum et de les corriger.

Il est assurément pertinent de consulter en ostéopathie au cours des 2 premiers mois après l’accouchement afin d’éviter les douleurs et tensions post-partum. La prévention précoce nécessite souvent moins de traitement que lorsque les tensions se sont installées progressivement, au fil des nombreux mois, dans l’ensemble du corps de la patiente.

Le yoga, l’ostéopathie et le suivi de grossesse

Il est reconnu et fortement conseillé que la femme enceinte demeure active, afin d’améliorer sa condition physique et de réduire les inconforts et douleurs reliées à la grossesse. Le yoga est une activité physique de plus en plus pratiquée grâce à ses bienfaits sur les douleurs musculaires et viscérales de la femme enceinte. La pratique du yoga durant le deuxième et le troisième trimestre peut faciliter le déplacement du fœtus dans la position optimale pour l’accouchement et réduire le temps de travail et les risques de complications (utilisation de forceps, ventouse, péridurale et césarienne).

Lors du suivi de grossesse avec un ostéopathe, il est utile de recommander des exercices à la patiente afin d’augmenter l’effet bénéfique des traitements et de pouvoir les espacer. Dans ma pratique clinique, je travaille avec 3 à 4 positions de yoga adaptées à la patiente et elles sont enseignées dès le premier traitement. Ces positions sont faciles à faire et ne nécessitent que 3 à 4 périodes de 15 minutes par semaine.

Il est souvent utile de suivre parallèlement aux traitements en ostéopathie, des soins en acupuncture pour augmenter la vitesse de réduction des douleurs post-partum.

12 avril 2019
de Clinique d'Ostéopathie Olys Villeray Montréal
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L’ostéopathie à la rescousse des pathologies du pied

La consultation en ostéopathie

permet d’intervenir en pré-opératoire afin de préparer au mieux le situation du patient avant une intervention chirurgicale et en post-opératoire afin de favoriser une récupération rapide de la locomotion et de diminuer les douleurs. 

Même si l’ostéopathie n’est pas encore reconnue comme thérapeutique efficace par le corps médical, elle ne cesse de progresser dans le quotidien des personnes qui en ont assez de souffrir de douleurs articulaires et musculaires.

Il arrive parfois que des thérapies complémentaires autre que l’ostéopathie exercées par des praticiens confirmés apportent la preuve empirique de leur vertus et que l’évidence du bénéfice parvienne à forcer les portes des cénacles les plus fermés.

C’est ce qui est arrivé à l’ostéopathe Jacques Alain Lachant, spécialiste des désordres induits par la marche, qui depuis un et demi a ouvert une consultation d’ostéopathie dédié aux troubles de la marche et spécifiques des pathologies à la Clinique du Mont-Louis, à Paris, réputée pour rassembler les meilleurs experts des pathologies du pied.

Le staff médico-chirurgical regroupe en effet, 6 chirurgiens orthopédistes, un rhumatologue, un radiologue, trois podologues, un et médecin du sport. La fine fleur du pied a toutefois souhaité s’attacher les compétences d’un ostéopathe spécialisé dans les troubles articulaires, tendineux et musculaires des membres inférieurs afin d’améliorer la prise en charge pré et post opératoire de ses patients.

Les patients se divisent en deux grandes catégories, pour les autres il s’agit de patients atteints des troubles de la marche. Pour la première, il s’agit de patients déjà opérés pour une pathologie orthopédique du pied et de la cheville et qui souffrent des années plus tard de nouveaux problèmes affectant le pied opéré. Pour la deuxième catégorie, ce sont des patients qui sont candidats potentiels à un acte chirurgicale pour une affection orthopédique du complexe pied-cheville ou plus largement des membres inférieurs.

Le pied est fragile

Comme Nous l’avons déjà vue, l’os est une patte ce qui rends le pied propice à differents maux.

En ostéopathie, parmi les pathologies les plus courantes rencontrées sont par exemple : les séquelles de traumatisme du pied et du membre inférieur, les hallux valgus, les hallux rigidus, les syndrômes de Morton, les tendinopathies d’Achille et celles de l’appareil stabilisateur du pied, des orteils en griffe, des douleurs d’appui sous les 2ème, 3ème et 4ème têtes métatarsiennes, de séquelles d’entorse, d’instabilité de la cheville, de certains pieds creux ou plats douloureux, des coxarthroses et des tendinites du pied.

Dans tous les cas, ces pathologies entravent gravement l’équilibre de la marche, la course ainsi que l’autonomie des patients. Chaque patient étant unique, la complexité de sa situation biomécanique nécessite un diagnostique pluri-disciplinaire, impliquant l’analyse historique de la maladie et l’examen du patient par le groupe, chacun apportant son éclairage.

L’ostéopathie pour que l’opération se déroule bien

L’apport clinique de l’ostéopathie dans la prise en charge des pathologies du pied ou de la cheville est déterminant pour aider les patients à mettre toutes les chances de leur côté avant l’opération pour que celle-ci se déroule au mieux, puis, après l’opération afin de favoriser une récupération rapide et d’atténuer les douleurs.

Souvent, les difficultés de récupération du patient suite à une opération sont en lien avec un désordre fonctionnel ancien : trouble de la marche, boiteries non consciente, surcharge pondérale, etc. Les patients qui n’ont pas pu bénéficier de soins préventifs en ostéopathie récupèrent souvent plus difficilement que les autres. Les soins ostéopathiques s’adressent à toute personne devant se faire opérer du pied, de la cheville, du genou ou de la hanche.

En tout premier lieu, dans la phase pré-opératoire, le regard de l’ostéopathe permet de diagnostiquer les troubles fonctionnels préexistants à l’apparition de la pathologie qui pourraient rendre difficile une bonne récupération du patient après son intervention. Mais plus, la consultation en ostéopathie à la clinique aide la patient à préparer l’intervention en restituant une meilleure mobilité articulaire, pour toutes les articulations impliquées dans la posture debout et dans la marche (pied, cheville, genou, hanche, bassin, rachis, épaules, mains).

Par ailleurs, en ostéopathie sont traitées les insuffisances musculaires et celles du tonus du pied et de la jambe, les désordres de la marche quelque soit l’origine et que le patient ne ressent pas toujours.

Dans le cadre de la prise en charge pré-opératoire du patient, l’ostéopathe fait en quelque sorte un retour en arrière sur les troubles de la motricité qui ont présidé à la détérioration des articulations du pied, de la cheville et les soigner.

Ceci pour aider l’acte chirurgical, faciliter et optimiser la récupération du patient qui a depuis longtemps perdu l’harmonie de sa marche. En poussant cette préparation à son maximum, il est donné au patient une meilleur garantie de récupération post-opératoire. Ces soins très spécialisés peuvent être engagés trois mois minimum avant la date prévue de l’intervention.

L’ostéopathie en post-opératoire : moins de douleurs, une meilleure récupération

L’ostéopathie intervient aussi pour le plus grand bénéfice des patients dans l’accompagnement post-opératoire, par exemple dans  l’optimisation de la récupération de toutes les fonctions dynamiques du pied, du confort de marche et la diminution des douleurs. Le plus souvent, certains défauts de marche présents avant l’opération peuvent perdurer après, même sans douleur, et rendre plus compliquée la récupération d’une bonne locomotion.

Un patient opéré par exemple d’un hallux valgus simple, peut également être porteur, sans le savoir ni le sentir, d’une faiblesse de hanche ou de genou, d’une tension complète des enveloppes conjonctives des muscles postérieurs de la jambe ou encore d’une arthrose silencieuse de la cheville qui parasitent considérablement la récupération.

L’ostéopathie permet donc de pouvoir faire le diagnostic au bon moment pour appliquer des solutions thérapeutiques rapides et bien adaptées à ces pathologies qui sont le plus souvent périphériques à l’articulation opérée.

Mais les traitements ostéopathiques vont également s’attacher spécifiquement à la zone de l’intervention chirurgicale.

Les soins spécifiques vont ainsi permettre de : libérer la mobilité des articulations impliquées dans la physiologie motrice du pied et de la cheville, soulager les douleurs résiduelles, lever les oedèmes du pied et de la cheville, restituer le plus rapidement possible un appui indolore par stimulations musculaires spécifiques, corriger des boiteries éventuelles, l’apprentissage d’une réelle légèreté de la motricité pour soulager les articulations portantes, le traitement des fréquentes atteintes et disparités du tonus musculaire du pied et l’apprentissage et la reprogrammation d’une marche non traumatique. Les disparités musculaires des muscles fléchisseurs et propulseurs plantaires du pied.

Conclusion

Pour certains patients et dans certaines situations médico-chirurgicales complexes, l’équipe se réunit pour étudier et proposer les meilleures options à privilégier en terme de suivi pré et post opératoire. Ceci afin d’apporter l’assurance d’une sécurité maximale pour le patient. Le suivi en ostéopathie du patient s’étale sur un an et parfois plus après l’opération, jusqu’à disparition des gènes et des douleurs.

 

Si vous voulez essayer l’impact de l’osteopathie vous pouvez nous les confiez en prenant rendez-vous.